_: Le PC sans issue quant à la CGT , elle ne joue plus son rôle de courroie de transmission . Après les Verts , c' est donc au tour des communistes de se réunir en conclave pour tirer les leçons de la déroute électorale de 2002 et , si possible , tenter de repartir à la conquête du pouvoir . Le PC n' est pas mort comme on le claironne trop souvent . Il lui reste encore une base militante , bien qu' elle soit exsangue , ainsi que des élus qui lui fournissent une représentation supérieure à celle des Verts . En fait , le PC est plutôt moribond . Il n' est plus un parti national ; son maillage local a totalement disparu dans certaines régions , ses finances sont catastrophiques et son identité s' est totalement diluée . Coincé entre la social-démocratie du PS et la radicalité de l' extrême-gauche , il n' a pas su définir un créneau , un positionnement qui lui permettent d' être clairement identifiable . La mutation engagée par Robert Hue était nécessaire pour rompre avec l' image stalinienne du PC que symbolisait Marchais . Mais ce virage est survenu trop tard . Surtout , Hue a incarné cette évolution de manière trop superficielle et narcissique en jouant la carte médiatique à outrance . Du coup , la base a assimilé la « mutation » à des reniements . Car sinon , le Parti se perdrait dans une marginalisation propice au suicide politique . Mais au-delà , s' il parvient à sauver les meubles & 226;& 128;& 147; comme cela sera sans doute le cas & 226;& 128;& 147; on voit mal comment il pourrait repartir de l' avant , tant il est affaibli intellectuellement et politiquement . Il pourrait occuper deux créneaux , compte tenu de son histoire et de sa culture . D' abord , celui de la contestation sociale . Mais il est déjà confisqué par l' extrême-gauche qui est vierge de toute participation gouvernementale ; Avec le congrès du PC qui a commencé hier , c' est un peu le deuxième acte de la reconstruction de la gauche qui est à l' ordre du jour . Ensuite , celui de l' Internationalisme , mais il est entre les mains d' Attac . Tant sur l' échiquier politique que dans la société , le PC ne trouve plus sa place . Son casse-tête semble sans issue . Hier , Gayssot souhaitait un « rebond » mais avouait qu' il était « inquiet » sur la capacité de son parti à y parvenir . Il voit juste . Malheureusement pour la gauche .