_: BUDGET - SELON L' ÉTUDE DE L' OBSERVATOIRE DE LA CAISSE D' ÉPARGNE Cette étude CSA a été réalisée à partir d' un échantillon représentatif de 1.200 femmes et 800 hommes en juillet 2002 . Un âge pour être cigale , un autre pour être fourmi Les femmes se tournent plus tôt vers l' épargne et modifient leur attitude à la cinquantaine . Pour les hommes l' argent est avant tout synonyme de « dépense-plaisir » avant d' être identifié comme « épargne-projet » . C' est le double constat d' une étude publiée , hier , par l' Observatoire de la Caisse d' Epargne . Ainsi , pour les femmes , « épargner fait partie intégrante de la gestion du foyer au quotidien » même s' il s' avère difficile de conjuguer budget famille et aspirations personnelles . Pourtant , elles reconnaissent à 54 % qu' il est difficile de mettre de l' argent de côté face aux incitations à consommer ( contre 45 % des hommes ) . Elles mettent de l' argent de côté plus tôt que les hommes ( en prévision ou du fait de la maternité notamment ) mais « lorsque les enfants ont passé le cap de la post-adolescence » , elles modifient leur attitude , processus qui survient autour de la cinquantaine . Les femmes ne sont pas tendres avec les hommes : Elles les qualifient de « joueurs » ( 81 % ) , « portés sur le risque » ( 78 % ) , « compétents pour les placements » ( 56 % ) mais également « insouciants » ( 52 % ) et seulement 12 % trouvent qu' ils ont les pieds sur terre . A l' inverse , les hommes jugent les femmes « dépensières » ( 58 % ) mais , dans le même temps , les considèrent « prévoyantes » ( 58 % ) , « économes » ( 53 % ) , « soucieuses de planifier » ( 53 % ) . Pour les hommes , la dimension « dépense-plaisir » se situe plutôt en début de vie avant de céder la place à l' épargne-projet ensuite .