_: FAILLITE . Alstom : Bercy cherche toujours la solution de survie Le rejet par Bruxelles du plan de sauvetage d' Alstom concocté par l' État risque de condamner le groupe qui voit s' envoler ses espoirs d' un retour à la confiance des clients , à moins que les autorités françaises ne trouvent d' ici lundi une parade . Il reste donc quatre jours à Bercy pour réussir à faire le grand écart entre la logique institutionnelle de Bruxelles et la logique économique pour éviter la faillite , continuait hier à s' activer pour trouver une solution de la dernière chance , auprès des partenaires européens de la France et des banques . Le ministère de l' Économie gardait le plus grand mystère sur ses efforts pour élaborer un scénario en mesure de sauver le groupe et qui soit acceptable pour la Commission européenne . Mais le président Chirac s' est déclaré , hier , « relativement optimiste » sur l' issue des discussions . En refusant le principe d' une entrée de l' État français dans le capital d' Alstom , la Commission européenne balaie du même coup le geste fort , voulu par l' État , pour rassurer les entreprises clientes , inquiètes de la crise de liquidités groupe . Le groupe de transports et d' énergie , qui fabrique le TGV , des paquebots et des turbines , ne remporte que des commandes dont l' exécution se fait sur le long terme . Les clients attendent donc de l' entreprise qu' elle présente de solides garanties financières . Alstom , qui a rappelé mercredi que le plan du 6 août assurait la pérennité du groupe , a tiré la sonnette d' alarme à l' issue de son conseil d' administration devant l' urgence de la situation . Le groupe accuse , en effet , une dette de 5 milliards d' euros .