_: L' inquiétude dans tous les secteurs Le marasme épargne peu de secteurs d' activité . Tour d' horizon . AERONAUTIQUE Bae-Systems : En juillet les 250 salariés de Bae Systems Régional Aircraft devraient tous avoir quitté Blagnac . Fin 2000 , l' avionneur britannique a choisi de fermer son site toulousain . Après plusieurs mois de bras de fer avec la direction , la quasi totalité du personnel a accepté un nouvel emploi en Grande-Bretagne , en France , en Australie , et aux Etats-Unis . 50 % des salariés ont quitté la région toulousaine . ARMEMENT Etablissements Boyé : L' entreprise sinistrée par l' explosion d' AZF va déménager au Vernet . Mais ce transfert ne satisfait pas tout le personnel , composé à majorité de femmes . Une dizaine d' entre elles pourraient être licenciées . Les syndicats redoutent que cette nouvelle installation soit une opportunité pour créer au Vernet une plate-forme commerciale en délocalisant progressivement la production à l' étranger . Boyé fabrique des vêtements militaires , gilets pare-balles et des tenues contre les risques chimiques et bactériologiques . SERVICES CGVL : La société lyonnaise vient d' annoncer aux salariés que 140 emplois allaient être supprimés à Angoulême et Toulouse . Combien sur le site de la zone Thibaud ? On l' ignore encore . La société est spécialisée dans la location de véhicules avec chauffeur . Selon la direction , cette réorganisation est justifiée par la perte de contrat passé avec La Poste dont la CGVL était un des sous-traitants . Hydrea : Les 4 et 25 février le tribunal de commerce de Toulouse a prononcé la mise en liquidation judiciaire des deux entités du groupe toulousain Hydrea . 80 salariés , employés par cette société spécialisée dans la vente et l' installation de systèmes de filtrage de l' eau du robinet ont été licenciés sans le moindre plan social . INDUSTRIE Office Management Spécialisé : L' explosion d' AZF aura -t-elle définitivement raison de cette entreprise de 50 salariés située dans la zone chimique ? La société a subi de lourds dommages matériels et a perdu ses principaux marchés avec AZF , la SNPE et Tolochimie . La fragile entreprise OMS , spécialisée dans la sous-traitance mécanique , traverse une crise aiguë avec le départ progressif de ses ouvriers les plus qualifiés . Devant cette impasse , le comité d' entreprise a fait jouer le droit d' alerte et prévenu l' inspection du travail . Emile Coutenceau , le directeur , a déjà procédé à sept suppressions de postes . Riz Lacroix : Après les Job , les 70 salariés de la fabrique de papier à cigarettes Riz Lacroix , à Mazères-sur-Salat , ont assisté à l' agonie de leur entreprise . Le 31 décembre , l' usine a fermé ses portes . Recif : Emblématique de la croissance économique toulousaine de la fin des années « 90 » , cet équipementier du secteur des semi-conducteurs a annoncé une baisse de 52 % de son chiffre d' affaire fin 2002 . Touché de plein fouet par le ralentissement de l' économie et les réductions de dépenses dans le secteur des semi-conducteurs , l' entreprise a été contrainte de se restructurer . Au cours du dernier semestre 2002 , elle s' est séparée de 250 de ses 870 salariés . 90 postes ont été supprimés au siège social d' Aussonne , et 160 au sein des filiales . SECTEUR PUBLIC France-Télécom : Entre 2001 , et la fin 2003 , 260 postes auront été supprimés à la direction régionale France-Télécom de Toulouse . Programmée dans le cadre du plan de restructuration « Top 2005 » , cette suppression de postes s' inscrit dans la politique de réduction du personnel engagée depuis plusieurs années à France-Télécom . Cela se traduit par le non renouvellement des départs à la retraite , les retraites anticipées , et le transfert d' une partie des agents vers les collectivités territoriales . 3660 personnes travaillent actuellement à la direction régionale de Toulouse qui regroupe le Tarn et la Haute-Garonnne .