_: TOP 16 - DEMI-FINALES - RUGBY Christophe Deylaud : « moi d' un côté , le Stade de l' autre » On ne sait pas encore combien de temps Christophe Deylaud va faire les allers-retours entre Blagnac et Armandie mais , une chose est sûre , il sera encore Agenais la saison prochaine . L' an passé , à la même époque , il monopolisait l' attention . On parlait beaucoup de son départ d' un Toulouse qui aura toujours un bout de Deylaud au fond de son coeur . A Montpellier , au coup de sifflet final , le magnifique public toulousain lui avait fait une ovation . Il avait scandé son nom . Douze mois plus tard , à l' aube d' un nouvel Agen-Toulouse , tous les yeux ne se braquent plus sur lui , sur ses émotions . Le temps passe . « Le temps fait son chemin , confie Christophe . Moi d' un côté et le Stade de l' autre . Et puis , on ne va pas parler éternellement de Deylaud et du Stade toulousain . Notre génération a fait de belles choses mais bientôt il n' y aura que les nostalgiques et les anciens qui nous reconnaîtront . Le public toulousain m' a montré de l' affection . Il ne va pas le faire à chaque match . C' est normal car la nouvelle génération de supporter reconnaît ses joueurs » . « JE NE M' INQUIÈTE PAS POUR EUX » Lui , n' oubliera jamais le Stade . Cette saison après la victoire d' octobre à Perpignan , Christophe avait glissé que cette équipe d' Agen lui faisait penser au « Stade d' une certaine époque » . Mais , après le match dans un Sept-Deniers qu' il se refuse définitivement à appeler Ernest-Wallon , après la défaite agenaise Le 1er mars 2003 , victoire du Stade sur Agen : 27 - 6 ( 18 - 13 en faveur du SUA à l' aller , le 26 octobre ) . , ce fut un tout autre discours . « On ne tire pas dans la même catégorie » , avait -il dit . Et maintenant ? « Au Stade toulousain , on n' avait pas vu le vrai visage d' Agen mais celui d' un Agen petit bras , petit garçon . Pas un Agen conquérant . Toulouse avait envie de nous casser la tronche , de nous renverser et nous , on est venu dans nos petits souliers . Ça m' a déçu . J' aurais préféré qu' on prenne 50 points et qu' on en marque 30 au lieu d' en prendre 27 et d' en marquer 6 . C' est clair dans ma tête . Mais quand je compare avec le Stade d' une certaine époque , c' était dans l' esprit . Être capable de gagner des matchs même quand on n' est pas très bon . Je m' y reconnaissais au niveau de la qualité de vie humaine qu' on a » . Quant à la demi-finale qui se profile , qu' en dit l' entraîneur des lignes arrière . « A Toulouse , les trois-quarts , c' est l' équipe de France . Et , moi , qu' est -ce que je raconte à mes joueurs ? Miquel vient de Périgueux ; Sarraméa : inconnu au bataillon ; Stoltz : aucune sélection , Lafforgue fait 75 kg , Coro , qui connaissait Coro ? Elhorga virait de l' équipe de France parce que pas performant » . Motivant .