unine11c12d

Corpus:
OFROM (O)
Filename:
unine11c12d
Contact:
Mathieu Avanzi, Marie-José Béguelin, Frederica Diémoz
Abstract:
inconnu
Recording date:
10/08/2011
Recording duration:
00:10:13
Signal type:
audio
Sound quality:
environnement peu bruité
Anonymization status (recording):
script Daniel Hirst
Annotation tiers:
Annotation automatique
Identifier:
unine11-cpa, unine11-gaa, unine11-cpb
Age:
61+, 61+, inconnu
Gender:
F, F, F
Profession:
sommelier (retraité), employé de bureau (retraité), inconnu
Level of education:
collège, lycée, inconnu
Birthplace:
Suisse, Montana, Suisse, Martigny, inconnu
Annotation status:
automatique
Type:
entretien
Sector:
privé
Milieu:
amical
Modality:
oral
Number of speakers:
2+
Channel:
face_à_face
Sample address:
/annis-sample/ofrom/unine11c12d.html
Text:
oui alors il y avait une autre mentalité aussi évidemment c' était ils étaient certainement plus chauvins à Martigny ville qu' en à Martigny Bourg qu' en ville ouais c' était leur petit quartier c' était chez eux oui et vous vous étiez à Martigny ville alors moi j' ai toujours été à Martigny ville mais moi j' étais pas de Martigny hein je suis arrivée ici en en combien en quaran- amorce non en cinquante -cinq on s' est mariés en cinquante-trois parce que moi suites de syllabes incompréhensibles mais je vous dirai après ce que j' ai fait alors j' ai eu oui j' ai été là pour la fusion des Martigny ça je me souviens très bien de la fusion il y avait eu une manifestation je me souviens du Carnaval oh il y avait eu il y avait eu d' abord des élections pour ça des des votations alors il y avait eu beaucoup de tirages là il y en avait suites de syllabes incompréhensibles des votations vous aviez pas le droit de vote encore non pas du tout moi j' étais pas d' ici mais il y avait eu beaucoup de tirages hein les uns étaient pour les autres étaient contre et puis je me souviens du Carnaval alors il y avait eu des manifestations pour la fusion justement tout ét amorce parce qu' autrefois Martigny avait un Carnaval qui était important hein et là je pense que le Bourg et la ville se mettaient ensemble oui oui mais je Mardi-Gras ça se passait à Martigny Bourg puis il y avait une coutume le mercredi des Cendres suites de syllabes incompréhensibles on brûlait ce qu' on appelait la Poutratz suites de syllabes incompréhensibles la Poutratz Poutratz c' est une grande poupée oui c' était l' hiver c' était l' hiver on brûlait l' hiver c' est-à-dire c' est le début du Carnaval c' était l' hiver oui donc comme moi Zurich est-ce qu' on brûle à Zurich il y a aussi cette euh suites de syllabes incompréhensibles suites de syllabes incompréhensibles ouais donc euh a- amorce après le Carnaval on rentre dans le Carême mais on brûle ce qu' on a fait pendant le Carnaval en somme on dit on brûle hiver disons dans le fond c' est ça mais euh suites de syllabes incompréhensibles suites de syllabes incompréhensibles suites de syllabes incompréhensibles suites de syllabes suites de syllabes incompréhensibles et ils mettaient des habits de l' hiver sur la Poutratz suites de syllabes incompréhensibles oui c' est-à-dire qu' ils mettaient des pattes euh oui n' importe quoi puis c' était quelque chose qui était fait avec de la paille ouais on peut dire euh oui comme on met dans les vignes euh c- amorce ces poupées pour faire peur aux oiseaux comment est-ce qu' on les appelle moi j' ai plus les mots vous voyez suites de syllabes incompréhensibles ouais ouais enfin bref c' était une poupée euh faite pour être brûlée oui et ils faisaient ça sur la place alors on faisait un immense feu puis la Poutratz était au milieu sur un un échalas euh voilà elle était de oui on brûlait comme on brûlait les on va y arriver la comme on a brûlé Jeanne d' Arc l' avenue qui descendait à Martigny gare ah ouais c' était beau la rue des Cerisiers voilà les rails du tram c' est ça hein je crois ouais alors il y a eu des cerisiers là tout le long oui c' était joli ah quand c' était en fleur ça devait être beau oui et c' était magnifique magnifique on allait on allait quand il y avait des cerises qui mûrissaient on allait à la maraude évidemment ça ça existe toujours ces suites de syllabes incompréhensibles suites de syllabes incompréhensibles et oui ça c' est maintenant que qui c' était là euh ouais suites de syllabes ça ça existe toujours mon grand liqueur et puis maintenant ça c' est devenu à la commune hein ça c' est la commune qui utilise donc non c' est ouais non c' est un peu compliqué ça appartient à le la la maison ouais ouais mais oui je crois que c' est à la commune qui utilise les bureaux là de mais je sais pas si il y a pas un étage sais p- amorce suites de syllabes incompréhensibles ah peut-être qu' ils sont plus là-dedans la commune c' était le service industriel qui était là maintenant je pense qu' ils ont changé ouais ah ben ah ben voilà ça c' est dans le bâtiment c' était l' école dans le bâtiment c' était un ancien couvent d' Ursulines ah voilà ça je savais pas et puis c' était aussi une prison suites de syllabes suites de syllabes pour les écolières donc ça ça existe toujours c' est à visiter il y a les plaques devant où on peut alors ça c' est au Bourg par suites de syllabes incompréhensibles mh mh et ça c' est le suites de syllabes ah le bâtiment il est à visiter maintenant oui on peut demander pour visiter il y a toutes les explications devant c' est la maison de commune hein maintenant non c' est libre maintenant il y a plus de commune à Martigny Bourg mais il y a pas un endroit justement où on voter oui ça c' était à la Grenette ouais c' est ça pas non non suites de syllabes le pré de foire c' est ça ah ouais ça ça existe toujours ça c' était la maison de ma grand-mère ils ont détruit en cinquante-sept pour faire euh un grand hôtel un parking l' hôtel le parking ah maintenant c' est le parking ouais vous participiez pour faire les prés ça s' appelait le pré de foire mais est-ce que c' était quand il y avait la foire à suites de syllabes incompréhensibles au pré de foire ils vendaient c' est une place c' était une place puis ils vendaient surtout des petits animaux je me souviens toujours des petits cochons dans des boîtes en en bois avec des des tr amorce trous on regardait des ils vendaient du aussi du blé mais dans des pour euh mesurer le blé il y avait des des mesures en bois il y en a qui en ont encore pour mettre les parapluies oui je pense voilà une mesure ça faisait un kilo ou cinq cent grammes quelque chose comme ça ouais on n' avait pas de suites de syllabes ça ça n' a pas changé hein non ça ça n' a pas changé et les gens ils achetaient les cochons euh vivant alors oui puis ils les faisaient grandir donc chez eux puis l' automne ils les tuaient pour avoir la la viande ils les faisaient acheter bébé ça c' était au printemps la c' était au printemps ou alors ça ça pouvait être même l' automne c' est l' automne c' était l' automne mais euh il y avait des petits cochons mais il y avait deux endroits Martigny où il y avait ces il y avait le coin il y avait ce qu' on appelle le coin de la ville il y avait des des bâches il y avait des des écuries aussi bien sûr et puis Martigny Bourg voilà ici en ville il y avait pas grand chose il y a pas de paysans c' était euh au coin de la ville non il y avait euh s- amorce moi je là il y avait un paysan oui moi je me souviens qu' il y avait oui une écurie par là-bas derrière il y a eu que un petit peu mais pas de foires c' était plus au Bourg oui là il y avait suites de syllabes incompréhensibles suites de syllabes incompréhensibles et les écuries elles étaient suites de syllabes incompréhensibles les prés pour les vaches suites de syllabes incompréhensibles dans les maisons c' était un peu mélangé hein des fois elles continuaient les maisons suites de syllabes suites de syllabes incompréhensibles d' un côté on rentrait à l' appartement puis à côté on rentrait à l' écurie et moi j' expliquais à mes enfants qu' il y avait des des toilettes euh sans eau sans eau suites de syllabes incompréhensibles suites de syllabes incompréhensibles chez ma grand-mère il y avait beaucoup d' enfants il y avait il y avait tout en fi- amorce des trônes hein un grand et deux petits elles les amenaient avec une fagot-tempête suites de syllabes incompréhensibles c' est tous des mots peut-être que vous connaissez pas falot-tempête oui c' était une lampe à pétrole qu' elle tenait comme ça puis suites de syllabes incompréhensibles on s' éclairait comme ça ouais ben c' était une fois euh ah donc ils allaient les trois en même temps oui suites de syllabes incompréhensibles il fallait qu' il y ait de la place pour deux ces trois passages eh mon dieu et le bain c' était euh le bain c' était dans un il y avait pas de salle-de-bain il y avait c' étaient des grandes bassines en acier suites de syllabes incompréhensibles une bassine une bassine à la cuisine ouais à la cuisine ils faisaient chauffer l' eau ou bien ouais chauffer l' eau sur le potager un potager vous savez ce que c' est oui maintenant on dit une cuisinière mais c' est vrai c' était euh oui une cuisinière à bois mais ça ça exist- amorce encore une goutte d' eau vous aimeriez un petit café moi je vous fais volontiers un petit café si vous voulez suites de syllabes encore de l' eau un petit café euh de ça va bien non merci de l' eau de l' eau oui volontiers oui ça ça existe toujours je fais visiter Martigny Bourg à beaucoup de gens oui parce qu' on peut aller à l' arrière il y a des très jolies vieilles maisons qui ont été retapées c' étaient des granges pour mettre le foin ça c' était quand il y avait euh quand il y avait la foire cette maison existe toujours ah ouais c' était plein de monde ahil y avait quand même des suites de syllabes hein c' était de la nourriture qu' ils vendaient ou bien eh ben ils ont des des cochons beaucoup mais c' était sur cette foire et puis là il y avait de la vaisselle il y avait un un peu de tout des linges euh il y a des belles maisons et ceux qui vendaient c' étaient les Valdotins ou bien c' était aussi de non c' étaient des échanges c' étaient des échanges je pense il y avait ceux de Martigny qui vendaient certaines choses puis les Valdotins autre chose la c- amorce euh euh la foire du Bourg la concession des deux plus anciennes et des deux plus considérables foires du Valais du deuxième lundi de juin au troisième lundi d' octobre d' une durée de trois jours ah c' était trois jours trois jours la foire ça remonte au trente-et-un juillet mille trois cent nonante-deux elle avait été consommée concédée par la gérance gérante Bonne de Bourbon tutrice du Comte Amédée trois ouais c' est vieux mais tout ça ils venaient tout à mulet depuis Oste jusqu' à Martigny hein il y avait pas tellement ils prenaient pas tellement les les il y avait pas de transports publics ils prenaient pas les calèches c' étaient c' étaient plutôt des chars c' est les calèches je pense que c' était plutôt pour les les touristes